Un Premier Forum Réussi pour l’Éducation à la Citoyenneté Numérique

Le 26 novembre dernier, à l’Aula Magna de Louvain-la-Neuve, s’est tenu le tout premier forum de l’éducation à la citoyenneté numérique.

Ce lieu n’avait pas été choisi au hasard : c’était déjà dans cette même salle que, le 13 avril 2024, avait été signée la Déclaration de Louvain-la-Neuve, un engagement des 27 États membres pour un Internet plus sûr et plus responsable.

Le forum a donc été l’occasion de rappeler l’importance de cette responsabilité numérique. Il a rassemblé un panel diversifié d’experts issus du monde politique, académique, mais aussi des domaines de la santé mentale et de la philosophie.

Leur objectif commun : mettre en lumière la nécessité d’une éducation à la citoyenneté numérique dans un monde où les impacts technologiques transforment nos démocraties et nos interactions.

Malgré une journée compliquée en Belgique en raison de grèves, plus de 200 participants ont assisté aux conférences avec rigueur et enthousiasme, posant leurs questions et enrichissant les échanges.

Louvain-la-Neuve. Capitale d’un jour pour la citoyenneté numérique, la ville a accueilli le premier forum consacré à ce sujet, rassemblant des experts de haut niveau,  CNIL/Conseil de l’Europe, réseau RÉCIT (Québec), membres du gouvernement wallon, ainsi que des élus et éducateurs locaux et de nombreuses associations.

Le dispositif permettait au public d’intervenir via un QR code Wooclap, et une librairie partenaire, La page d’après, proposait une sélection d’ouvrages thématiques.

Ouverture institutionnelle : LLN, “berceau” de la Déclaration pour un internet plus sûr

En ouverture, le bourgmestre Nicolas Van der Maren et la députée provinciale au numérique Sophie Keymolen ont rappelé l’ambition locale et provinciale : faire d’Ottignies-Louvain-la-Neuve eu du Brabant wallon un territoire pilote pour l’éducation à la citoyenneté numérique.

Mathieu Michel : Éduquer pour rester libres : la citoyenneté numérique comme pilier d’une démocratie solide

Prenant appui sur la Déclaration de Louvain-la-Neuve pour un internet plus sûr, Mathieu Michel a martelé un cap simple : la régulation est nécessaire mais elle ne suffit pas ; la clé, c’est l’éducation à la citoyenneté numérique pour former des esprits autonomes, responsables et résilients.

Selon lui, face à l’accélération technologique qui fragilise la pensée autonome et nourrit la polarisation, outiller les citoyens, élèves, parents, professionnels, devient un impératif démocratique autant qu’un enjeu de sécurité publique.

D’où l’appel à intégrer l’ECN dans les cursus, à multiplier les lieux d’apprentissage tout au long de la vie (EPN, formations) et à soutenir des ressources concrètes pour les familles et les écoles.

Selon lui, il faut faire de l’éducation numérique une priorité nationale et européenne.

Europe : une Année 2025 dédiée et une feuille de route 2027-2031

Pascale Serrier, représentant la CNIL et le Conseil de l’Europe a présenté une vision structurée : Année européenne 2025 pour la sécurité numérique, feuille de route 2027-2031, cadre de compétences (10 domaines) et référentiel curriculaire (5-18 ans, 380 résultats d’apprentissage), avec des outils très concrets (manuel enseignants, livrets parents, ressources pour <9 ans) et une plateforme prévue en 2026. Un appel est lancé aux territoires pour adapter ces ressources à leur contexte.

Québec : “prendre conscience – réfléchir – bien agir”

Du côté nord-américain, Annie Turbide (RÉCIT) a détaillé le référentiel de compétence numérique du Québec (12 dimensions) et le nouveau cours Culture et citoyenneté québécoise. L’approche pédagogique proposée – “prendre conscience – réfléchir – bien agir” – met l’éthique, la pensée critique et le pouvoir d’agir des élèves au cœur des pratiques, avec une intégration transversale dans les disciplines.

Santé mentale & écrans : prévention passive et active

Le ministre wallon de la Santé, Yves Coppiters, a dressé un constat préoccupant : 1 jeune sur 5 en Wallonie présente des symptômes anxieux ; au niveau européen, 1 sur 4 depuis la crise COVID. Les usages d’écrans sont massifs (chez les 10-19 ans, une large majorité dépasse les 2 heures/jour), avec des corrélations aux troubles du sommeil, à la sédentarité et au surpoids. Il a défendu une stratégie mixte : prévention passive (p. ex. espaces sans écran, interdiction du smartphone récréatif à l’école) et prévention active (éducation, compétences psychosociales, soutien aux familles), avec un plan santé mentale à finaliser d’ici fin 2026.

IA à l’école : intégrer avec éthique, protéger les mineurs

Au nom de la ministre de l’Enseignement, Arzu Pelivan a plaidé pour une intégration progressive de l’IA à l’école, sous supervision humaine, avec respect du RGPD, vigilance sur les technologies sensibles (ex. reconnaissance des émotions) et renforcement de l’éducation aux médias pour comprendre algorithmes, deepfakes et désinformation. 

Désinformation : vers une “immunité collective numérique”

Vincent Flibustier, quant à lui, a proposé une lecture épidémiologique des rumeurs et manipulations en ligne (R0, “variants”, supers-contaminateurs). Pour atteindre une immunité collective numérique, il a détaillé trois axes complémentaires :

  1. Politique : appliquer les lois (RGPD, DSA) et lutter contre les publicités frauduleuses ;

  2. Algorithmique : exiger davantage de transparence des plateformes ;

  3. Cognitif : armer les citoyens contre les biais et diffuser des gestes de vérification simples (traçabilité des sources et dates, outils visuels). Il a aussi alerté sur la “react economy”, qui récompense l’indignation et la polarisation.

Yves Deville : L’IA générative, mode d’emploi (vraiment) responsable

Le chercheur a posé un cadre clair : l’IA générative est utile, mais son usage exige lucidité technique, juridique et environnementale. Message pragmatique aux organisations : éviter les IA “gratuites” pour ne pas disséminer des données sensibles ; contractualiser les usages et garder à l’esprit les enjeux de juridiction (Cloud Act). Côté souveraineté, il souligne l’émergence d’options européennes (p. ex. Mistral), sans absolutisme : le “meilleur modèle” dépend du cas d’usage. Enfin, il appelle à suivre l’empreinte énergétique de l’IA et à distinguer entraînement et inférence dans les bilans d’impact.

Virginie Tyou : “Cliky” : apprendre le numérique par les émotions

Fondatrice de la méthode “Cliky”, Virginie Tyou milite pour une pédagogie du savoir-être numérique : matérialiser l’invisible (données, algorithmes), travailler les émotions et commencer dès 5 ans. Elle outille le discernement par de simples questions réflexes au moment d’ouvrir son téléphone (“Qu’est-ce que je viens y faire ? Qu’est-ce que ça m’apporte ? Comment je me sens ?”), une routine qui remet l’intention avant l’automatisme.

Mark Hunyadi : Protéger “l’esprit humain” à l’ère des algorithmes

Le philosophe appelle à dépasser la seule grammaire des droits individuels pour penser les effets anthropologiques de la “cybernétisation” (boucle entrée-traitement-sortie-réaction). Il plaide pour une charte de défense de l’esprit humain, afin d’encadrer l’IA au service de la liberté intérieure, et rappelle que la régulation n’est pas l’ennemie de l’innovation, mais ce qui l’oriente vers le bien commun.

Caroline Depuydt : Sortir de la captologie : gestes concrets pour familles et écoles

Médecin-psychiatre, directrice médicale d’Epsilon, Caroline Depuydt explique comment les plateformes exploitent nos mécanismes attentionnels (dopamine, FOMO, notifications, scroll infini) et propose un protocole simple : “activer le cortex préfrontal” (se demander pourquoi et combien de temps), fixer des minuteurs, co-construire des règles et diversifier les récompenses hors écran. Elle rappelle aussi l’ampleur des usages : ≈100 prises en main du smartphone par jour chez l’adulte, jusqu’à 150 chez l’ado.

 

Cécilia Zappalà :Ce que fait YouTube pour les mineurs (et ce que les adultes peuvent activer)

Côté plateformes, la responsable affaires publiques de YouTube a détaillé l’arsenal de règles de contenu (chapitres dédiés à la protection des mineurs), la restriction d’âge pour les vidéos “non appropriées”, et l’environnement YouTube Kids(filtrage, contrôles parentaux, minuteurs), en cours d’alignement avec les cadres européens. Message-clé : combiner règles de la plateforme et réglages parentaux pour réduire l’exposition des plus jeunes.

 

Benjamin Marteau : Pix, un service public pour mesurer et faire grandir les compétences numériques

Fondateur et directeur de Pix, Benjamin Marteau a rappelé l’ambition d’un service public qui permet d’évaluer, développer et certifier les compétences numériques, en s’appuyant sur le cadre européen DigComp. Il a souligné que le numérique est un “pharmakon” — à la fois remède et poison — d’où la nécessité d’outiller les citoyens avec des parcours structurés et une certification reconnue. Le déploiement transnational de Pix et ses volumes de certifications attestent de la maturité du dispositif.

Nathalie Bolland : FWB : intégration de Pix et calendrier opérationnel

La Fédération Wallonie-Bruxelles a présenté, par la voix de Nathalie Bolland (SGNE), un calendrier concret : adaptation et tests des parcours Pix issus de France, avec une mise à disposition des enseignants et apprenants au 1er semestre 2026, et l’ouverture de centres de certification déjà actifs pour le supérieur et l’enseignement des adultes, avant une extension progressive. Côté terrain, la FWB travaille l’intégration technique (ENT/Moodle/API) et des parcours co-construits avec auto-diagnostics pour les enseignants.

Isabelle Marx : Pilotage du projet Pix en FWB : de la certification à l’accompagnement

Isabelle Marx (responsable du projet Pix en FWB) a détaillé l’articulation évaluation → remédiation → certificationet l’enjeu d’accompagner les établissements : centres de certification, montée en charge par publics, et appui aux équipes pédagogiques pour adopter l’outil sans surcharge. Elle a insisté sur la progressivité du déploiement et la reconnaissance institutionnelle de la certification Pix.

Anne-Claire Orban de Xivry : Media Animation : une éducation aux médias ancrée dans la réalité des jeunes

Représentant Media Animation, centre de ressources reconnu en éducation aux médias, elle a proposé un “dézoom”salutaire : replacer le numérique dans une approche critique, systémique et inclusive, partir des pratiques réelles des jeunes, et associer parents et publics vulnérables. Objectif : développer la distance critique face aux plateformes et à l’économie de l’attention, et outiller les acteurs de terrain par des ressources éprouvées.

Dimitri Verboomen (BSF) : Inclusion numérique et “Cyberhéros”

Le directeur de Bibliothèques Sans Frontières Belgique a insisté sur un angle souvent oublié : avant de parler “citoyenneté numérique” à l’école, il faut sécuriser les bases chez un large public adulte encore vulnérable. En Belgique, 40 % des citoyens sont en fragilité numérique et 38 % des 55+ n’ont aucune compétence en sécurité en ligne. BSF agit sur deux fronts : l’inclusion (formations, communautés d’aidants, projets en BE avec les EPN) et l’éducation (kit Cyberhérospour les 8–14 ans : confidentialité, MFA, bienveillance, prévention du cyberharcèlement). Côté pouvoirs publics, il a rappelé le développement de la plateforme Connect Two avec BOSA pour former les administrations.

Nadège Bastiaenen (Child Focus) : Prévenir la sextorsion, protéger sans culpabiliser

Child Focus observe une hausse forte de la sextorsion (environ +130 % en 2025, garçons particulièrement visés) et des cas de sexting non consensuel et de grooming chez les plus jeunes. Message clé : déplacer la focale vers les auteurs (et non culpabiliser les victimes), ouvrir le dialogue tôt et outiller élèves, parents et écoles avec des dispositifs concrets : ligne 116 000, CyberSquad, MAX. Des ressources prêtes à l’emploi aident à parler consentement, partage d’images et signalement. 

Aurélie Waeterinckx (APD) : “JeDécide”, la vie privée expliquée aux ados

Au nom de l’Autorité de protection des données, elle a présenté JeDécide, une plateforme pensée pour les 13–17 ans : kits pédagogiques, ateliers clés en main et partenariats médias pour installer le réflexe vie privée sans anxiété. Objectif : rendre tangibles les droits (information, consentement, effacement), donner des gestes simples (réglages, partages, traces) et soutenir les équipes éducatives dans la durée.

Sophie Vandenplas (Out of the Books) : Inspirer et outiller les enseignants

La cofondatrice d’Out of the Books a livré une séquence “inspiration” nourrie d’exemples (notamment au Danemark) : approches créatives et interdisciplinaires, ressources pour enseignants/parents et un projet Erasmus en préparation sur l’éducation à l’IA. Son fil rouge : partir des besoins de terrain, mutualiser les pratiques efficaces et aider les écoles à intégrer le numérique sans le subir.

 

Margaux Janssens (Febelfin) : Devenir “banque-smart” à l’ère des arnaques

Côté éducation financière, Febelfin a présenté Banque en classe et DigiFacile, une app de micro-formation pour l’autonomie numérique (paiements, sécurité, vigilance face aux phishing, finfluenceurs et comptes mules). L’idée : renforcer des réflexes de sécurité simples (MFA, vérification du bénéficiaire, signaux d’arnaque) et outiller enseignants et associations avec des parcours modulaires.

 

Sébastien Hiernaux (Deconnect) : Reprendre la main par la “déconnexion douce”

Présenté comme une réponse pragmatique à l’hyper-sollicitation numérique (jusqu’à ≈100 prises en main du smartphone par jour chez l’adulte, ≈150 chez l’ado), l’outil Deconnect mise sur des leviers non culpabilisants : une gamification orientée réduction du temps d’écran, des activités hors ligne proposées au bon moment, une IA de conseil et des micro-contenus pédagogiques. Le modèle se veut sans publicité (freemium) et centré sur l’autonomie des usagers, avec des objectifs réalistes et progressifs pour aider chacun à retrouver de l’attention et du temps de qualité.

EPN Ottignies–Louvain-la-Neuve — Le guichet de proximité contre la fracture numérique

En clôture, Marie Flocke et Alain Pirlot ont présenté l’Espace Public Numérique (EPN) communal : une structure ouverte à tous, équipée et connectée, qui offre accès, apprentissages et accompagnements au numérique “de manière conviviale, coopérative et responsable”. Leur rappel historique situe les EPN de Wallonie depuis 2005 et souligne un constat encore d’actualité : la fracture numérique s’est accentuée après la crise sanitaire et continue de se creuser, avec 40 % de Belges vulnérables (5 % non-utilisateurs d’internet, 35 % faibles compétences). Les facteurs déterminants restent l’âge, le niveau de diplôme, le revenu et la situation professionnelle — les femmes demeurant légèrement plus exposées.

Concrètement, l’EPN Ottignies–LLN est situé place du Centre à Ottignies, ouvert 6 jours/7 (lundi–samedi), et propose trois portes d’entrée : ateliers collectifs (thématiques variées), coaching individuel par créneaux d’1 h, et accès libre à un parc d’ordinateurs (internet, imprimantes, lecteurs de carte, webcams…). Le tout à coût réduit grâce à une carte de 5 € disponible à l’accueil communal. Partenariats structurants : CPAS d’Ottignies-LLN, Althéo (aidants numériques, 2×/mois) et Ligue Braille (2×/mois). Nouveauté 2026 : des écrivains publics pour aider aux CV et démarches administratives. Un QR code renvoie au programme en ligne de la Ville ; des flyers sont également distribués. Les données statistiques mobilisées proviennent du SPF Économie et de la Fondation Roi Baudouin. 

Message-clé : l’EPN agit comme service public de proximité qui répond à la demande croissante d’accompagnement, irrigue le territoire via ses partenariats et met en capacité les publics — seniors, personnes peu diplômées, familles — de s’orienter, d’apprendre et d’exercer leurs droits dans un monde numérique devenu incontournable.

Une journée participative et ancrée localement

Tout au long du forum, l’animateur Jim Nejman a donné la parole au public via Wooclap, favorisant des échanges interactifs après chaque intervention. Dans le hall, la librairie La page d’après proposait une sélection d’ouvrages pour prolonger les débats.

Un cap partagé : éduquer pour protéger et responsabiliser

De l’échelon local aux institutions européennes, un consensus se dégage : la régulation doit s’accompagner d’une éducation exigeante à la citoyenneté numérique, intégrée aux cursus et soutenue par des ressources accessibles aux enseignants, aux familles et aux jeunes. Louvain-la-Neuve, “berceau” de la déclaration européenne, se positionne en territoire pilote pour transformer ces orientations en dispositifs concrets.

Ce premier succès annonce déjà une deuxième édition prévue pour avril 2027.

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